Quelle(s) utilisation(s) des corpus pour la didactique des langues?

18 Mai 2016

Journée d'étude, vendredi 20 mai 2016 (9h00-16h00)

Université Charles de Gaulle Lille 3 – Maison de la recherche F1-O7 (métro Pont-de-Bois)

Organisatrices : Emmanuelle Canut et Juliette Delahaie, STL – UMR 8163

Programme :

9h00 : accueil des participants, présentation de la journée

9h30-10h30 : Alex Boulton (Université de Lorraine/ATILF), Henry Tyne et Maï Leray (Université de Perpignan Via Domitia/CRESEM) : « Les enjeux de l’analyse sur corpus en didactique des langues étrangères »

10h30-12h00 : Christophe Benzitoun (Université de Lorraine/ATILF) et Emmanuelle Canut (Université Lille 3/STL) : « Corpus de français parlé et implications didactiques »

12h00-13h30 : pause déjeuner

13h30-15h00 : Virginie André (Univesité de Lorraine / ATILF) et Juliette Delahaie (Université Lille 3/STL) : « Fleuron et Lancom, deux exemples d’utilisation de corpus pour le FLE »

15h00-16h00 : Table ronde des intervenants : « Les corpus au centre d’une réflexion didactique en L1 et L2 : pourquoi ? Comment ? »

Cette journée s’adresse aussi bien aux chercheurs intéressés par la problématique de la linguistique de corpus et de ses implications didactiques qu’aux étudiants inscrits en master de didactique du FLE.

Tag(s) : #Colloques et ateliers

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Alice

18/06/2017 14:10

La collecte de corpus oraux ou écrits permet de disposer d'un panel de ressources nécessaires à différentes analyses. Des logiciels tels que Praat et Clan pour l'exploitation de corpus peuvent permettre en didactique des langues d'analyser et comprendre les difficultés phonétiques et les différents processus d'acquisitions linguistiques. Ces programmes semblent être de formidables outils pour les enseignants! En licence les professeurs nous ont montré leurs manipulations mais celles-ci mériteraient d'être approfondies tant leurs champs d'application en sont immenses.

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Hripsimé

19/12/2016 23:44

J’apporte mes réflexions suite à notre dernier cours sur la méthodologie de recherche et le rôle du corpus. Pour effectuer n’importe quelle recherche, premièrement, on se pose la question : Qu’est-ce qu’on cherche ? /personnalité, objet, notion, endroit géographique ou événement historique / Dans quel but, on fait cette recherche ? /par simple curiosité, pour les études, pour le travail / Et la question comment on va la réaliser va largement dépendre des réponses à des questions mentionnées au-dessus. Parce que c’est en fonction des réponses à ces questions qu’on fera des choix pour faire des recherches. Par là, on peut voir qu’on se base sur plusieurs facteurs dans le processus de recherche. Par exemple si on cherche à comprendre la différence entre les mots poivre et poivron / ce qui n’est qu’un seul mot pour les deux notions en russe et en arménien /, je vais taper Google image où j’aurais recours à un corpus image et j’aurai la différence devant mes yeux. La même chose par exemple pour comprendre la différence des mots blouse et blouson. C’est plus pratique au niveau lexical. Et si on a affaire à des notions scientifiques ou académiques, on va agir autrement en tenant toujours compte du facteur de fiabilité et de réputation des sites. Et on donnera la priorité aux sites plus connus et plus fiable. Par exemple, j’ai entendu l’expression, « c’est la cerise sur le gâteau » je ne vais pas aller sur Google image, mais, par exemple, sur le site http://www.expressio.fr/ pour avoir le sens exact. Et si j’ai affaire à un mot polysémique, je vais être obligé de regarder tout autour du mot mise en question et essayer de décortiquer le paragraphe et décoder le sens. Juste après quand j’ai déjà une idée sur le paragraphe, je vais regarder le dictionnaire en ligne ou celui installé sur mon ordi et trouver le sens précis du mot dans le contexte. Dans ce genre de travail, il faut savoir flairer les choses, avoir un « flair linguistique ». Mais pour cela, à mon avis, il faut avoir une maitrise parfaite de sa propre langue et celle que l'on étudie. Il est nécessaire d'avoir des connaissances linguistiques, savoir créer des liens entre les langues qui au premier abord semblent si différentes, mais après une certaine étape d'étude, on réalise qu'il y a, quand même, beaucoup de similitudes, il faut juste savoir les voir. Merci pour l'attention!

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flweblog

23/05/2016 11:23

Merci Tong! C'est super que tu aies pu venir!

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Tong YANG

22/05/2016 00:23

Cela me fait grand plaisir d’assister à une journée d’étude sur l’utilisation de corpus dans la didactique des langues étrangères. En effet, il y a trois semaines, à Valence, j’ai participé à un même genre de journée d’étude où plusieurs études syntaxiques, sémantiques et psycholinguistiques ont été présentées sur l’exploitation de corpus dans l’enseignement des langues étrangères. Les deux journées sont toutes consacrées à la mise en valeur de la linguistique de corpus dans l’enseignement. Or, la dernière est au sujet du corpus écrit (Scientext) et la première est plutôt à propos du corpus oral. Puisque notre étude se renvoie également à la constitution et exploitation de corpus oral, nous avons eu une grande découverte dans celle de Lille. Christophe Benzitoun a fait un inventaire sur le corpus oral existant, que ce soit pour les locuteurs natifs (LNN) ou non natifs (LN) (entre autres, FLEURON pour les LNN et CFPP2000 pour les LN). Il a également recensé des études (entre autres, ‘fausses’ subordonnées et formes des interrogatives de Jeanne Marie Debaisieux) portant sur le corpus oral avec une vision large et globale. Virginie André a partagé ses expériences de la collection des vidéos dans le projet du FLEURON avec de nombreuses astuces et cela nous aide à avancer la construction de notre projet, car les deux projets s’inscrivent tous au programme de FOS (Français sur Objectif Spécifique) en utilisant le corpus oral (audiovisuel). Cependant, notre environnement de l’enregistrement est complètement différent de ceux utilisés dans le FLEURON. Il nous reste toujours des difficultés à remontrer. Le plus grand problème que nous rencontrons dans la construction renvoie à l’encodage du langage dans la cuisine, car, d’une part, des bruits dans la cuisine (des machines fonctionnent, les ustensiles de la cuisine s'entrechoquent lors de la préparation de plats, etc.) se produisent pendant que les cuisiniers parlent ; d’autre part, leurs déplacements dans la cuisine accentuent également la difficulté de l’écoute. J’attends avec impatience la prochaine ‘journée’ à Perpignan.

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