On se demande parfois si les chansons peuvent changer le destin. Sans doute que oui. Par ailleurs, quand on connaît une chanson dont le titre ou le refrain comporte un prénom, on a tendance à la chanter aux amis dont c'est le prénom - les pauvres! Mais voilà, c'est comme ça, on n'y peut rien. D'ailleurs, si vous êtes à la recherche de chansons pour épater vos copains, vous trouverez quelques idées en cliquant ici.
En fait, je ne voulais pas parler de chansons, mais plutôt d'Ophélie. Qui est-elle? On sait qu'elle est censé avoir rendu fou Hamlet et qu'elle a été retrouvée morte noyée. Mais qui est la destinataire des mots d'amour que j'ai pris en photo? Est-ce la même? Une muse en somme? Ou est-ce qu'une vraie Ophélie a lu un jour ce beau message d'amour que lui a laissé le poète d'une obscure ville de Basse-Normandie? P'tèt ben qu'oui, p'tèt ben qu'non... On ne le saura peut-être jamais. Qu'importe. Ce qui m'intéresse surtout ici, vous l'aurez compris, c'est le jeu, le fait de prendre du plaisir en jouant avec la langue.
Je vois venir cette période de l'année où la tradition veut que je mette en jeu un sac de carambars (voir l'article « TIC TAC », 25/11/2012). Au fait, vous connaissez la blague? Q. Quel super-héros travaille derrière un comptoir? R. Bar-man. Ben oui, enfin! Donc le concours de cette année consiste à photographier le tag ou graffiti (ou quelque autre écriture dans un lieu public) le plus original et surtout le plus intéressant sur le plan linguistique. Le gagnant reçoit un paquet de carambars.
Et n'oubliez pas Ophélie, la pauvre! Dites-lui que vous l'aimez en chantant avec Dave.
Voici un best of des images envoyées
(Décembre 2014)